Périgueux est une ville à croquer… Les gourmands de patrimoine, de gastronomie, de produits locaux, de bonnes tables, de soirées festives et d’animations quotidiennes y trouveront leur bonheur à deux ou en famille.

Lieu d’histoire depuis plus de 2 000 ans, la ville conserve des traces de la période Gallo-Romaine en passant par les murailles médiévales, les façades Renaissance sa célèbre cathédrale du XIXè siècle.

L’époque gallo-romaine

Située dans la vallée de l’Isle, les alentours de Périgueux comportent de nombreux gisements du Paléolithique. Juste en aval de la ville, sur le site de Sept Fonts, un galet taillé sur une seule face, datant de 2 millions d’années, a constitué l’un des plus anciens témoignages de la présence humaine dans la région.

Les collines en haut de Périgueux furent habitées par le peuple gaulois de Pétrocores, avant leur incorporation à l’Empire romain et la fondation de la ville de Vesunna vers 16 av. J.-C. Cette cité gallo-romaine, située sur la rive droite de l’Isle, constituait une ville importante avec de grandes domus (demeure), un vaste amphithéâtre et un temple de plus de 2 hectares. Dédié à la déesse gauloise Vésone, devenue divinité tutélaire de la ville, le centre le plus sacré était la tour de Vésone, encore visible aujourd’hui. Le musée Vesunna, dépeint l’histoire du site gallo-romain et conserve de nombreuses traces archéologiques.


Au Moyen-Age

Encerclée d’une muraille vers le IV siècle, cette partie forme le bourg de la Cité au Moyen Âge. Elle abrite le palais épiscopal, la cathédrale de la ville et de vastes demeures de familles aristocrates. Face à ce bourg, celui du Puy Saint-Front se développe grâce aux pèlerins de Saint Jacques de Compostelle, venant voir les reliques de Saint-Front dans l’église du même nom. Encerclé lui aussi d’une muraille, il possède toutes les caractéristiques d’une cité fortifiée, comme la Tour Mataguerre.


A la Renaissance

Les familles aisées mettent les façades de leurs maisons à la mode et nombre d’hôtels en garde aujourd’hui les traces : la maison du Pâtissier, l’hôtel de Mèredieu ou l’hôtel de Fayard. La richesse des sculptures se laisse apprécier sur leurs portes, ou bien à l’intérieur dans d’autres demeures avec de somptueux escaliers Renaissance un peu cachés.


Au XVIIIè et XIXè siècle

Périgueux change de nouveau d’aspect; la muraille tombe, la ville s’aère, quelques immeubles de style haussmannien sont édifiés et la Cathédrale Saint Front est refaite. Sa reconstruction prend une quarantaine d’années pour retrouver toute la splendeur de ses toits à coupoles dont le style interroge toujours. Son bâtisseur n’est autre que Paul Abadie, le futur architecte du Sacré-Coeur à Paris, qui vient définitivement poser sa marque sur l’édifice et sur la ville.


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